Au chef de chœur, de David, serviteur de l'Eternel.
En moi-même, je médite |sur ce que déclare |le méchant dans son péché ; lui, il n'a même pas peur de Dieu.
Il se considère |d'un œil trop flatteur pour reconnaître sa faute, |et la détester.
Les paroles de sa bouche |sont mensonge et tromperie ; il ne veut pas réfléchir |en vue de faire le bien.
La nuit, sur son lit, |il projette un mauvais coup. Il persiste dans la voie |qui n'est pas la bonne : il ne veut pas rejeter le mal.
Jusqu'au ciel va ton amour, |Eternel, et jusqu'aux nuages |monte ta fidélité.
Ta justice est aussi haute |que les plus hautes montagnes. Tes jugements sont profonds |comme l'immense océan ! Tu secours, ô Eternel, |et les hommes, et les bêtes.
Que ton amour est précieux, ô Dieu ! Sous tes ailes, |les humains se réfugient.
Ils se restaurent de mets |généreux de ta maison. Au torrent de tes délices, |tu leur donnes à boire.
Car chez toi |est la source de la vie. C'est dans ta lumière |que nous voyons la lumière.
Maintiens ton amour |Ã tous ceux qui te connaissent, manifeste ta justice |à ceux qui sont droits de cœur !
Que les orgueilleux |ne m'approchent pas, et que les méchants |ne me chassent pas !
Voici : déjà ils succombent, |ceux qui font le mal, ils sont renversés, |sans pouvoir se relever.