Du répertoire du chef de chorale. A chanter sur l'air de Ne laisse pas détruire… Poème appartenant au recueil de David. (58-2) Est-il vrai que vous cachez quelque chose, quand vous rendez la justice? Etes-vous justes quand vous jugez les humains?
(58-3) Non, c'est volontairement que vous pratiquez l'injustice sur terre et que vous ouvrez la porte aux violences.
(58-4) Les méchants sont rebelles dès leur naissance; à peine nés, ils se mettent hors du bon chemin, ils profèrent des calomnies.
(58-5) Ils ont un venin, comme la vipère; ils font la sourde oreille, comme un serpent
(58-6) qui n'écoute pas la musique des charmeurs, même du plus expert d'entre eux.
(58-7) O Dieu, casse-leur les dents, brise leurs crocs de lions, Seigneur.
(58-8) Qu'ils disparaissent comme l'eau qui s'écoule! Que la flèche qu'il tire soit sans force!
(58-9) Qu'ils aient le sort de la limace qui se dessèche à mesure qu'elle avance! Comme l'enfant mort-né, qu'ils ne voient pas le jour!
(58-10) Avant que leurs chardons soient montés en buisson, qu'un tourbillon les emporte, encore verts ou déjà secs, peu importe!
(58-11) Le fidèle se réjouira de voir la revanche de Dieu sur les méchants et de patauger dans leur sang.
(58-12) Et tout le monde dira: Oui, les fidèles auront leur récompense; oui, sur la terre il y a un Dieu qui juge.