v.2.10.1

Cantique des cantiques 2

17 Versets

1

« Moi, je suis une fleur |qui pousse dans la plaine du Saron, un lis de la vallée. »

2

« Oui, comme un lis |parmi des ronces est mon amie |parmi les filles. »

3

« Comme un pommier |parmi les arbres |de la forêt tel est mon bien-aimé |parmi les jeunes gens, j'ai grand plaisir |à m'asseoir à son ombre. Combien son fruit est doux |Ã mon palais.

4

Il m'a conduite |dans la maison du vin et il a déployé sur moi, |l'étendard de l'amour.

5

Restaurez-moi |avec des gâteaux de raisins, soutenez-moi |avec des pommes, car je suis malade d'amour.

6

Son bras gauche soutient ma tête, et son bras droit m'enlace.

7

O filles de Jérusalem, |oh, je vous en conjure par les gazelles |ou par les biches |de la campagne : n'éveillez pas, |non, ne réveillez pas l'amour avant qu'il ne le veuille.

8

J'entends mon bien-aimé, oui, le voici, il vient, sautant sur les montagnes et bondissant sur les collines.

9

Mon bien-aimé ressemble |à la gazelle ou à un jeune cerf. Le voici : il est là , |derrière notre mur, guettant par les fenêtres et lançant des regards |à travers les treillis.

10

Mon bien-aimé me parle, et il me dit : "Lève-toi, mon amie, |viens donc, ma belle,

11

car l'hiver est passé et les pluies ont cessé, |leur saison est finie.

12

On voit des fleurs éclore |à travers le pays, et le temps de chanter |est revenu. La voix des tourterelles |retentit dans nos champs.

13

Sur les figuiers, |les premiers fruits mûrissent. La vigne en fleur |exhale son parfum. Lève-toi, mon amie, |et viens, |oui, viens, ma belle."

14

Ma colombe nichée |aux fentes du rocher, cachée au plus secret |des parois escarpées, fais-moi voir ton visage et entendre ta voix, car ta voix est bien douce |et ton visage est beau.

15

Prenez-nous les renards, oui, les petits renards |qui ravagent nos vignes quand elles sont en fleur.

16

Mon bien-aimé, il est à moi, |et moi, je suis à lui, il paît parmi les lis.

17

Et quand viendra la brise à la tombée du jour, et quand s'estomperont les ombres, reviens, ô toi mon bien-aimé, pareil à la gazelle |ou à un jeune faon sur les monts escarpés.