GAD 32. Que ne puis-je, ô mon Dieu !
Que ne puis-je, ô mon Dieu !
Dieu de ma délivrance
Remplir de ta louange
Et la terre et les cieux,
Les prendre pour témoins
De ma reconnaissance,
Et dire au monde entier
Combien je suis heureux !
Heureux quand je t'écoute,
Et que cette parole
Qui dit : « Lumière sois !... »
Et la lumière fut,
S'abaisse jusqu'à moi,
M'instruit et me console,
Et me dit : « c'est ici
Le chemin du salut. »
Heureux quand je te parle
Et que, de ma poussière,
Je fais monter vers toi
Mon hommage et mon vœu,
Avec la liberté
D'un fils devant son père
Et le saint tremblement
D'un pécheur devant Dieu.
Heureux lorsqu'assailli
Par l'ange de la chute,
Prenant la croix pour arme
Et l'Agneau pour Sauveur,
Je triomphe à genoux,
Et sors de cette lutte
Vainqueur, mais tout meurtri ;
Tout meurtri mais vainqueur !
Heureux, toujours heureux !
J'ai le Dieu fort pour Père,
Pour frère Jésus-Christ,
Pour guide l'Esprit Saint.
Que peut ôter l'enfer,
Que peut donner la terre
A qui jouit du ciel
Et du Dieu trois fois saint ?
Amen.