GAD 413. Ils ne sont plus, ô Dieu
Ils ne sont plus, ô Dieu,
Ces sombres jours d'orage,
Où, portant ses soupirs
De rivage en rivage,
Ta plaintive Sion
T'invoquait au désert ;
N'ayant pour pavillon
Que la voûte azurée,
Pour musique sacrée
{Que le bruit des torrents
Et le souffle des airs !} (ter)
La voix de la prière
Et le chant des cantiques
Font retentir enfin
De paisibles portiques :
Gloire soit à jamais
A notre rédempteur !
Dans sa miséricorde
Il a séché nos larmes ;
A de longues alarmes.
{Il a fait succéder
Le calme et le bonheur ! }(ter).
Bénis, ô notre Dieu,
Ce nouveau sanctuaire,
Qui désormais nous offre
Un abri tutélaire !
Que notre culte
Y soit esprit et vérité,
Et que nous y trouvions
La source désirée
Où notre âme altérée
{Viendra puiser la vie
Et l'immortalité !} (ter)
Fais-toi connaître à nous
Dans cette maison sainte ;
Que nos enfants, Seigneur,
Elevés dans ta crainte,
Te servent avec nous,
Peuple libre et joyeux !
Pour célébrer ton nom,
Allume dans notre âme
Cette foi ; cette flamme,
{Qui, dans les jours d'épreuve,
Animait nos aïeux !} (ter).
Amen.