GAD 551. Sainte Sion, ô patrie éternelle
Sainte Sion, ô patrie éternelle
Palais sacré qu'habite le grand Roi,
Où doit sans fin régner l'âme fidèle,
Quoi de plus doux
Que de penser à toi.
Dans tes parvis,
Tout est joie, allégresse,
Chants et triomphe,
neffables plaisirs.
Là plus de deuil
Plus de maux de tristesse
Là plus d'ennuis ;
De langueurs de soupirs.
Tes habitants ne craignent
Plus l'orage ;
Ils sont au port,
Ils y sont pour jamais.
Leur ciel est pur,
Il n' a plus de nuage,
Dieu dans leur cœur
Fait demeurer la paix.
Pour les élus,
Il n'est plus d'inconstance
Tout est soumis
Aux lois d'un saint amour.
Sur eux, le mal
A perdu sa puissance.
C'est Dieu qui règne
En cet heureux séjour.
O mon Sauveur,
Qui par ton sacrifice,
A ton enfant ouvris
Ces nouveaux cieux,
Tu m'as couvert(e)
De ta sainte justice,
Vers ta Sion
J'élève en paix mes vœux.
Amen